L’huile végétale de bourrache et ses bienfaits

On récolte les graines de bourrache entre mai et novembre, puis on les presse à froid pour obtenir une huile riche en acides gras polyinsaturés. La pression à froid est une méthode très souvent utilisée : les graines sont mises dans une presse hydraulique qui vient les écraser. La presse doit se faire à température ambiante. Le terme «à froid» signifie donc en réalité à température douce. C’est la méthode d’extraction la plus respectueuse de la matière première, ici les graines, ce qui permet d’extraire la meilleure qualité. La composition unique de l’huile végétale de bourrache en fait une valeur sûre pour la peau :

• Acide linoléique (oméga 6) à 36% environ : cet acide gras polyinsaturé est un élément fondamental de la barrière cutanée. Il participe à la régénération de l’épiderme et limite la perte en eau, aidant ainsi la peau à rester hydratée. Son action protectrice contre les agressions extérieures, telles que la pollution et les UV, en fait un allié de choix pour les peaux sensibles et réactives.
• Acide linolénique (oméga 3) à hauteur de 22% : reconnue pour ses vertus anti-inflammatoires, cette molécule est précieuse pour apaiser les rougeurs et les irritations cutanées. L’acide linolénique joue un rôle dans la cicatrisation et l’apaisement des peaux sujettes aux inflammations, comme l’eczéma ou la rosacée. En renforçant la souplesse de la peau, il contribue également à ralentir son vieillissement.
• Acide oléique (oméga 9) à environ 18% : cet acide gras mono-insaturé est particulièrement apprécié pour ses propriétés nourrissantes et assouplissantes. Il permet de renforcer le film hydrolipidique de la peau, en lui apportant une meilleure résistance aux agressions et en prévenant la sécheresse cutanée. Il favorise également la pénétration des autres actifs présents dans l’huile.
• Acide palmitique à environ 15% : naturellement présent dans la barrière cutanée, l’acide palmitique joue un rôle structurant en protégeant l’épiderme contre les agressions extérieures. Il aide à rendre la peau plus douce, plus souple et plus résistante, tout en renforçant sa structure naturelle.
• Acide stéarique à environ 4% : cet acide gras saturé est reconnu pour ses propriétés émollientes et réparatrices. Il est l’allié idéal des peaux abîmées et apporte un effet protecteur en formant un léger film sur la peau, limitant ainsi la déshydratation.
• Vitamine A : essentielle à la régénération cellulaire, la vitamine A contribue au renouvellement de l’épiderme et aide à lutter contre les signes du vieillissement cutané. Elle stimule également la production de collagène, assurant ainsi une meilleure élasticité de la peau.
• Vitamine D : connue pour son rôle dans la préservation de l’équilibre cutané, la vitamine D participe à la protection et à la réparation de la barrière cutanée. Elle joue un rôle dans le maintien d’une peau saine et aide à réduire les inflammations.
• Vitamine E : antioxydant puissant, la vitamine E neutralise les radicaux libres responsables du vieillissement prématuré de la peau. Elle favorise également la cicatrisation et protège l’épiderme des agressions extérieures, notamment du stress oxydatif causé par la pollution et les UV.
• Vitamine K : cette vitamine est reconnue pour son action sur la microcirculation sanguine. Elle est particulièrement bénéfique pour atténuer les rougeurs, les cernes et les petits vaisseaux apparents. Elle favorise également la réparation cutanée et aide à réduire l’apparence des bleus et des ecchymoses.